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Si vous êtes le moindrement à l’écoute de ce qui se passe dans l’univers du vélo en ce
moment, vous aurez constaté que les rumeurs vont bon train. En effet, selon des sources de
partout en Amérique du Nord, les chiffres d’affaires seraient à la baisse, les compagnies de vélo
envisageraient une «restructuration», les commanditaires de cyclistes d’ultra-endurance tels
Specialized, pour ne nommer que celui-là, ont mis un terme à leur contrat avec des cyclistes
comme Sarah Swallow et d’autres aussi auraient goûté aux «coupures» engendrées par ces
temps difficiles. Mais qu’est-ce que cela signifie pour nous, le commun des mortels?
Pour y voir un peu plus clair, il faut remonter à l’année 2020. Vous vous souvenez? En pleine
pandémie, les restrictions imposées par les gouvernements nous confinaient dans un espace
toujours plus restreint. Bon, il le fallait, c’est sûr, mais en même temps, tout le monde s’est
retrouvé à vouloir profiter du peu de liberté de mouvement qui leur était alloué. Cela,
évidemment, s’est traduit par le fameux «boum» dans l’univers du vélo. J’y étais, donc j’en sais
quelque chose. Les entrepôts, pourtant bien garnis, se sont littéralement vidés en l’espace de
quelques mois tant la demande était à son paroxysme. Le résultat de ce soudain engouement a
donc entraîné une surproduction de marchandises dans le but de répondre à cette demande
folle. Le hic, vous l’aurez compris, c’est que l’avènement des vaccins couplé au relâchement
des restrictions aura déjoué tous les calculs.

Je vous dirai en toute sincérité que je n’ai aucune idée des moindres détails de la situation
actuelle. Ce que je sais, par contre, c’est que certains marchands de vélo ont souffert de la
chute soudaine des ventes car les gros bonnets du vélo comme Trek, Giant ou Specialized, ont
cessé de produire des vélos «d’entrée de gamme» pour se concentrer sur des vélos haut de
gamme, voire très haut de gamme. Avec le prix qui y est inévitablement rattaché. Ils auraient
donc préféré arrêter carrément la production de certains modèles, ou tout au moins ralentir
celle-ci, dans le but d’écouler les stocks restants. Reste à voir s’il en est toujours ainsi chez les
marchands et d’en tirer vos propres conclusions.

En revanche, je suis allé aux sources plus près de moi, chez Vélozophie, ou j’ai parlé avec
Francis. Selon lui, chez nous, on s’en sortirait plutôt bien. Norco a continué de produire des
vélos de montagne là où des modèles comme le Search seront revisités prochainement en vue
de nous proposer de nouvelles moutures dès l’année prochaine, donc en 2025. Puis, bien
entendu, l’atelier, lui, fonctionne à plein régime. D’ailleurs, à ce sujet, Francis a insisté pour que
je vous rappelle de ne pas attendre que la belle saison soit de retour pour prendre rendez-vous
pour une mise au point. Au moment d’écrire ces lignes, il est déjà trop tard, mais tenez-vous le
pour dit pour l’année prochaine. Si vous estimez que votre monture a besoin d’amour, faites-le
tôt, très tôt, voire même pendant l’hiver. Ça vous évitera des ulcères provoqués par l’attente ou
l’impatience.

Quant au marché en tant que tel, eh ben, c’en est un d’acheteurs. Plusieurs compagnies offrent
des rabais sur les vélos en stock et même sur les vêtements. J’ai même eu vent de la vente de
vélos à pneus surdimensionnés (fatbike) de fabrication québécoise de qualité dans un grand
magasin où le stock a rapidement été épuisé. Quant à celles et ceux qui voudraient vendre leur
vélo, armez-vous de patience et soyez prêts à négocier car les vélos de seconde main ne
manquent pas. J’en aurais un à vendre moi-même mais j’ai décidé de reporter parce que je ne
pourrais probablement qu’y perdre au change. Mon but n’est pas de faire du profit, mais vendre
un vélo bien en-deçà de sa réelle valeur ne m’apparaît pas sage. Bref, bonne chance à celles et
ceux qui tentent le coup.
Sur une autre note, j’ai eu le bonheur de participer, pour la toute première fois, au Canadian
Shield Bikepacking Summit qui s’est tenu à Wakefield les 24, 25 et 26 mai au Centre Vorlage.

Ce sommet était organisé par Chris Panasky. Chris anime un podcast intitulé Bikepacking
adventures que je vous recommande fortement si le sujet vous intéresse. Comme je délaisse
de plus en plus le vélo de route en faveur de la gravelle, voire des sentiers de l’arrière pays, j’ai
cédé à la tentation d’aller écouter des présentateurs tels Dominick Ménard, Robert Biron (Salty
Beard), Louise Phillipovitch, Carl Pressault et Éliane Trudeau de Memento Cycles. Ce fut trois
jours très agréables parsemés de sorties en groupe, de présentations et de la possibilité de
nouer des amitiés. J’ai particulièrement apprécié la présentation d’Éliane Trudeau, compte tenu
que sa compagnie, Memento Cycles, arrivée depuis peu sur la scène, se méritait déjà un prix
alors que sa copropriétaire, Éliane, transitionnait au même moment qu’elle fondait sa
compagnie. Chapeau! Tout un défi.

Voilà. C’est un retour ici pour moi après plusieurs mois de silence. J’avais déjà une grosse
sortie de prévue mais, bon, des impondérables sont venus mettre un terme au BT700 que je
comptais faire avec des amis. En revanche, et j’y reviendrai, je commencerai mes sorties plus
longues en juin, je vise de faire le Log Drivers Waltz 1 (version solo, pas de grand départ pour

moi), un parcours de quelque 800 kilomètres dans la région. Je planifie aussi un très long
voyage plus tard cet été. Allez, à la prochaine!

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