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SUR LA QUESTION DES GARANTIES 2e PARTIE

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SUR LA QUESTION DES GARANTIES 2e PARTIE

À partir de ce moment-là, le sac perdait de sa rigidité et parfois même frottait sur ma roue arrière. J’ai dû recourir à des bungees pour «redresser» la situation et revoir ma stratégie d’empaquetage pour alléger le sac. De retour chez moi, j’ai contacté le service à la clientèle en suivant la procédure recommandée.

Dans mon dernier blogue,  je vous ai présenté quelques cas de «défaillances» de roues en carbone:  
https://www.velozophie.ca/fc/blogs/velozophie/sur-la-question-des-garanties-1e-partie/ 
Je vous ai aussi fait valoir que les grandes compagnies assument et remplacent, avec preuves, les roues défectueuses par des neuves. Ce n’est pas rien! Même si nous payons le gros prix, l’utilisation, voire l’abus des roues, sont des facteurs toujours pris en considération lors d’une réclamation de garantie. Je précise que les garanties ne sont pas intégrales et qu’un fabricant pourrait refuser le remplacement s’il estime que vous auriez été directement responsables des dommages et que, par conséquent, ils ne seraient pas directement liés à un défaut de fabrication. Je vous recommande donc de lire attentivement les conditions attenantes à la garantie offerte votre fabricant de roues et de suivre la procédure proposée par Vélozophie en cas de besoin: https://www.velozophie.ca/fc/nos-services/procedure-de-garantie/
Par ailleurs, très souvent, si vous chutez lors d’une sortie et que vous brisez votre cadre, jugé irréparable, il n’est pas rare que ces mêmes compagnies vous offrent un cadre de remplacement à un prix plus que raisonnable. Ça non plus ce n’est pas rien. Compte tenu du coût des vélos de nos jours, on doit donc prendre toutes les précautions nécessaires afin de bien se protéger et de comprendre les tenants et aboutissants des garanties. Cela dit, je vous présente deux autres cas liés au vélo que j’ai vécus personnellement. Les compagnies en question sont Wahoo et Apidura. 
Je vais être franc: chez moi, c’est du Wahoo mur à mur. De la base d’entraînement Kick’r aux ordinateurs de vélo Element Roam première et deuxième mouture, en passant par Wahoo X, la plateforme en ligne pour les entraînements hivernaux jusqu’à la ceinture cardiaque, bref, je leur fais confiance. Pourquoi? Parce que par deux fois j’ai dû faire appel au service à la clientèle au sujet d’un produit défectueux. La première fois, il s’agissait d’une ceinture cardiaque. 

J’ai donc suivi la procédure de Wahoo – je vous recommande encore là de la suivre à la lettre car ça accélère la procédure – et Wahoo m’a envoyé sans hésiter une nouvelle ceinture de mouture plus récente. La deuxième fois, mon Element Roam deuxième mouture et cette même ceinture se jumelaient mais les battements cardiaques, eux, ne s’enregistraient nulle part sur l’écran du Roam. J’ai donc encore une fois fait appel au service à la clientèle. Après plusieurs excuses de leur part, ces derniers, comme pour la première fois, n’ont pas hésité à m’envoyer une autre ceinture toute neuve en avouant que les techniciens de Wahoo étaient conscients du problème de jumelage entre le nouveau Roam et des versions plus anciennes de ceintures cardiaques. Alors si ça vous arrive… J’ai particulièrement apprécié leur politesse et leur franchise. Remarquez que, entre vous et moi, la fameuse phrase «we are so sorry to hear that you are having some issues with your…» est une réplique classique que l’on peut lire chez à peu près toutes les grandes marques. Mais tout le reste par contre, les échanges courriels et le ton étaient excellents. Merci Wahoo.
Je ris en écrivant ces lignes. Pourquoi ?  Eh bien parce que si j’ai du Wahoo mur à mur chez moi, j’ai aussi du Apidura roue à roue sur mon vélo. 

En fait, je crois bien avoir acheté à peu près tous les sacs de leur collection Expedition. J’ai toujours aimé les sacs Apidura. De qualité incontestable, imperméable, leur esthétisme indéniable allié au fait que cette compagnie a été fondée par une femme, Tori Fahey,  pour toutes ces raisons j’ai opté pour cette marque. Or, justement, c’est lors de mon dernier voyage vers le P’tit Train du Nord que j’ai éprouvé des difficultés avec mon sac de selle de 17 litres. En effet, le bout du sac, celui qui s’appuie sur la tige, s’est affaissé. 

À partir de ce moment-là, le sac perdait de sa rigidité et parfois même frottait sur ma roue arrière. J’ai dû recourir à des bungees pour «redresser» la situation et revoir ma stratégie d’empaquetage pour alléger le sac. De retour chez moi, j’ai contacté le service à la clientèle en suivant la procédure recommandée. En revanche, non, je n’ai pas reçu un sac de remplacement. Pourquoi? Eh bien j’étais responsable. C’est aussi simple que ça. Sachez que j’ai une tige de selle à suspension de Redshift, que j’adore, mais nettement incompatible avec un sac de selle de «bikepacking». En effet, cette tige à suspension agit, en quelque sorte, comme une tige téléscopique (dropper post). Le débattement de 35mm de la suspension enfonçait le bout du sac et celui-ci frottait contre la tige ce qui, à la longue, a endommagé l’armature. En revanche, en guise d’aide, on m’a suggéré de chauffer l’armature avec un séchoir à cheveux et de la travailler de sorte à ce qu’elle retrouve sa forme originelle. 

Le résultat? Eh bien après deux ou trois séances de «chauffage» et après avoir bourré la base du sac, ça a fonctionné. L’armature a repris sa forme d’origine et je crois bien m’en être tiré. Cela reste à confirmer lors de mes prochains voyages l’année prochaine. Par contre, j’ai commandé une tige en carbone sans suspension pour mes voyages, la Redshift m’étant précieuse surtout lors de mes sorties gravelle. Je ne veux plus courir de risques.
Pour terminer, parce que j’ai eu le temps de réfléchir, je me suis intéressé aux sacs proposés par Revelate Designs, une compagnie américaine. Je n’entrerai pas dans les détails ici, ça viendra plus tard, mais les échanges entre le propriétaire, Eddy, et moi se sont révélés intéressants, imprégnés d’une grande amabilité et d’un professionnalisme remarquable. Bref, suite à une question posée sur la compatibilité entre leurs sacs et ma tige de selle Redshift, j’ai particulièrement apprécié le temps que m’a consacré cet homme. Vous dire le nombre de courriels… Merci infiniment Eddy. À suivre.

Dans mon dernier blogue,  je vous ai présenté quelques cas de «défaillances» de roues en carbone:  

https://www.velozophie.ca/fc/blogs/velozophie/sur-la-question-des-garanties-1e-partie/ 

https://www.velozophie.ca/fc/blogs/velozophie/sur-la-question-des-garanties-1e-partie/

Je vous ai aussi fait valoir que les grandes compagnies assument et remplacent, avec preuves, les roues défectueuses par des neuves. Ce n’est pas rien! Même si nous payons le gros prix, l’utilisation, voire l’abus des roues, sont des facteurs toujours pris en considération lors d’une réclamation de garantie. Je précise que les garanties ne sont pas intégrales et qu’un fabricant pourrait refuser le remplacement s’il estime que vous auriez été directement responsables des dommages et que, par conséquent, ils ne seraient pas directement liés à un défaut de fabrication. Je vous recommande donc de lire attentivement les conditions attenantes à la garantie offerte votre fabricant de roues et de suivre la procédure proposée par Vélozophie en cas de besoin: https://www.velozophie.ca/fc/nos-services/procedure-de-garantie/

https://www.velozophie.ca/fc/nos-services/procedure-de-garantie/

Par ailleurs, très souvent, si vous chutez lors d’une sortie et que vous brisez votre cadre, jugé irréparable, il n’est pas rare que ces mêmes compagnies vous offrent un cadre de remplacement à un prix plus que raisonnable. Ça non plus ce n’est pas rien. Compte tenu du coût des vélos de nos jours, on doit donc prendre toutes les précautions nécessaires afin de bien se protéger et de comprendre les tenants et aboutissants des garanties. Cela dit, je vous présente deux autres cas liés au vélo que j’ai vécus personnellement. Les compagnies en question sont Wahoo et Apidura. 

Je vais être franc: chez moi, c’est du Wahoo mur à mur. De la base d’entraînement Kick’r aux ordinateurs de vélo Element Roam première et deuxième mouture, en passant par Wahoo X, la plateforme en ligne pour les entraînements hivernaux jusqu’à la ceinture cardiaque, bref, je leur fais confiance. Pourquoi? Parce que par deux fois j’ai dû faire appel au service à la clientèle au sujet d’un produit défectueux. La première fois, il s’agissait d’une ceinture cardiaque. 

J’ai donc suivi la procédure de Wahoo – je vous recommande encore là de la suivre à la lettre car ça accélère la procédure – et Wahoo m’a envoyé sans hésiter une nouvelle ceinture de mouture plus récente. La deuxième fois, mon Element Roam deuxième mouture et cette même ceinture se jumelaient mais les battements cardiaques, eux, ne s’enregistraient nulle part sur l’écran du Roam. J’ai donc encore une fois fait appel au service à la clientèle. Après plusieurs excuses de leur part, ces derniers, comme pour la première fois, n’ont pas hésité à m’envoyer une autre ceinture toute neuve en avouant que les techniciens de Wahoo étaient conscients du problème de jumelage entre le nouveau Roam et des versions plus anciennes de ceintures cardiaques. Alors si ça vous arrive… J’ai particulièrement apprécié leur politesse et leur franchise. Remarquez que, entre vous et moi, la fameuse phrase «we are so sorry to hear that you are having some issues with your…» est une réplique classique que l’on peut lire chez à peu près toutes les grandes marques. Mais tout le reste par contre, les échanges courriels et le ton étaient excellents. Merci Wahoo.

Je ris en écrivant ces lignes. Pourquoi ?  Eh bien parce que si j’ai du Wahoo mur à mur chez moi, j’ai aussi du Apidura roue à roue sur mon vélo. 

En fait, je crois bien avoir acheté à peu près tous les sacs de leur collection Expedition. J’ai toujours aimé les sacs Apidura. De qualité incontestable, imperméable, leur esthétisme indéniable allié au fait que cette compagnie a été fondée par une femme, Tori Fahey,  pour toutes ces raisons j’ai opté pour cette marque. Or, justement, c’est lors de mon dernier voyage vers le P’tit Train du Nord que j’ai éprouvé des difficultés avec mon sac de selle de 17 litres. En effet, le bout du sac, celui qui s’appuie sur la tige, s’est affaissé. 

À partir de ce moment-là, le sac perdait de sa rigidité et parfois même frottait sur ma roue arrière. J’ai dû recourir à des bungees pour «redresser» la situation et revoir ma stratégie d’empaquetage pour alléger le sac. De retour chez moi, j’ai contacté le service à la clientèle en suivant la procédure recommandée. En revanche, non, je n’ai pas reçu un sac de remplacement. Pourquoi? Eh bien j’étais responsable. C’est aussi simple que ça. Sachez que j’ai une tige de selle à suspension de Redshift, que j’adore, mais nettement incompatible avec un sac de selle de «bikepacking». En effet, cette tige à suspension agit, en quelque sorte, comme une tige téléscopique (dropper post). Le débattement de 35mm de la suspension enfonçait le bout du sac et celui-ci frottait contre la tige ce qui, à la longue, a endommagé l’armature. En revanche, en guise d’aide, on m’a suggéré de chauffer l’armature avec un séchoir à cheveux et de la travailler de sorte à ce qu’elle retrouve sa forme originelle. 

Le résultat? Eh bien après deux ou trois séances de «chauffage» et après avoir bourré la base du sac, ça a fonctionné. L’armature a repris sa forme d’origine et je crois bien m’en être tiré. Cela reste à confirmer lors de mes prochains voyages l’année prochaine. Par contre, j’ai commandé une tige en carbone sans suspension pour mes voyages, la Redshift m’étant précieuse surtout lors de mes sorties gravelle. Je ne veux plus courir de risques.

Pour terminer, parce que j’ai eu le temps de réfléchir, je me suis intéressé aux sacs proposés par Revelate Designs, une compagnie américaine. Je n’entrerai pas dans les détails ici, ça viendra plus tard, mais les échanges entre le propriétaire, Eddy, et moi se sont révélés intéressants, imprégnés d’une grande amabilité et d’un professionnalisme remarquable. Bref, suite à une question posée sur la compatibilité entre leurs sacs et ma tige de selle Redshift, j’ai particulièrement apprécié le temps que m’a consacré cet homme. Vous dire le nombre de courriels… Merci infiniment Eddy. À suivre.

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