UN PARI AUDACIEUX : GRAND RIVER – NIAGARA TOUR
Jaque Parisien part à l’aventure avec trois cyclistes, dont Dean, le propriétaire d’une chaîne YouTube inspirante. Malgré ses craintes, Jaque découvre une chimie instantanée avec ses compagnons de voyage. Ils parcourent ensemble divers endroits, de Kitchener à Niagara Falls, renforçant leur cohésion et envisageant de futurs voyages. Jaque apprend de nouvelles compétences et fait face à des défis physiques, mais le voyage est une expérience enrichissante mêlant plaisir et solitude. Il encourage les lecteurs à soutenir la chaîne de Dean, qui mérite leur reconnaissance pour ses efforts.
UN PARI AUDACIEUX : GRAND RIVER – NIAGARA TOUR
Si vous avez lu mon dernier blogue, je vous ai avoué avoir tissé des liens avec un cycliste de Windsor, Ontario. Dean, de son prénom, est un cycliste chevronné ayant déjà parcouru la totalité du Canada à vélo. Il est aussi le propriétaire d’une chaîne YouTube, Wandering Eye Outdoors, chaîne à laquelle je me suis abonné parce que le contenu me plaisait et le protagoniste m’inspirait par son courage et son humilité. Or, Dean avait lancé un appel à ses souscripteurs invitant ceux que ça pourrait intéresser à se joindre à lui pour un voyage à vélo. J’ai manifesté mon intérêt et plusieurs échanges en ligne avec lui et deux autres souscripteurs ont eu lieu. Au premier abord, la chimie semblait présente. Mais partir de Mallorytown, Ontario, pour les rejoindre à Kitchener, puis rouler ensemble pendant huit jours était quand même un pari audacieux puisque rien ne garantissait qu’au quotidien cette chimie initiale se concrétiserait. Voici ce que j’ai retenu de cette aventure.
Tout d’abord, je n’ai jamais caché ma tendance à préférer rouler seul. Je ne refuse toutefois pas de rouler à deux, voire à trois, selon le tempérament des camarades de route. En grand groupe? Non, ce n’est pas pour moi. Mais à quatre? En ce qui me concerne, le pari était audacieux. Allais-je devoir sacrifier mon rythme, mon style plus contemplatif que compétitif pour répondre aux attentes des autres? Les «négociations» entourant le choix d’un terrain de camping, d’un motel au besoin, se dérouleraient-elles en toute harmonie ou bien des tensions se développeraient-elles après plusieurs jours passés ensemble? Voilà autant de questions que j’étais en droit de me poser avant même d’avoir préparé mon vélo pour le voyage. Mais j’ai fait fi de mes craintes, j’ai installé sacs Apidura et sacoches, ai téléchargé le trajet sur mon Wahoo Roam, et me suis rendu à Cobourg à vélo, là où Julie Ibbot m’a cueilli avec sa voiture pour me conduire à Kitchener. Je ne retiens que du bon de ma rencontre avec cette cycliste de 66 ans, car sa générosité et sa gentillesse m’ont d’emblée rasséréné.
C’est là que j’ai finalement rencontré les deux autres compagnons: Dean Berard et Bob Brackpool, originaire du pays de Galle mais Canadien depuis plus de 20 ans. À partir de cette première rencontre, je puis vous dire que toutes mes craintes se sont dissipées. Il s’est tout de suite installé une entente béton. Notre voyage à quatre ne serait pas une course, les distances quotidiennes seraient adaptées à la forme de chacun, aux imprévus -et il y en a eus!-, à la météo, etc. Tous se sont entendus pour maintenir une réelle cohésion et une solidarité de groupe inébranlable. En fait, pour être honnête, j’ai été plus qu’enchanté d’avoir osé ce pari, car j’aurais perdu au change de ne pas m’être associé à eux.
Le trajet en tant que tel nous a mené de Kitchener vers de multiples endroits. C’était une idée de Bob, un trajet planifié par lui, car nous étions tous dans son coin de pays. Grand River que nous avons vue et ensuite Niagara Falls, eh oui! les fameuses chutes, des petites villes coquettes dont Dunnville, Paris et tellement d’autres, tous ces kilomètres accumulés sur les pistes cyclables et routes ontariennes ont soudé les liens et bonifié l’idée de planifier d’autres voyages à quatre dans un avenir plus proche que lointain. Dean, le maître d’œuvre, s’est révélé aussi sympathique et amical que le laissaient présager ses vidéos. Somme toute, ce fut un pari gagnant sur toute la ligne.
Vous remarquerez que je ne me lance pas dans une énumération exhaustive des lieux visités, des noms des nombreuses pistes cyclables que nous avons empruntées, des sites de camping ou des motels. Je reviendrai sur les sites de camping dans un autre blogue, car je me suis retrouvé aussi bien émerveillé que profondément déçu. En fait, si ça vous intéresse, vous pouvez visionner notre voyage sur la chaîne de Dean, https://www.youtube.com/@WanderingEyeOutdoorAdventures sous le titre, évidemment, de Grand River Niagara Falls Tour.
Ce que j’ai vécu personnellement, seul, car j’ai roulé des centaines de kilomètres en solo pour rejoindre mes complices et pour revenir à la maison aura aussi marqué ce voyage. En effet, j’ai appris à maîtriser mon ordinateur de vélo Roam de Wahoo, avec une erreur qui m’aura coûté une journée de retard. J’ai aussi appris à ne jamais me fier aux annonces en ligne des sites de camping. J’oserai dire que je me suis dépassé physiquement en roulant cent kilomètres par jour, au moins pendant quatre jours, chargé comme une mule, en affrontant un vent de face aussi violent que sournois car s’il semblait s’estomper d’en face, il revenait à la charge sur le côté, me forçant à m’arrêter par peur de me retrouver dans le fossé. J’aurai «survécu» à des nuits sous la tente à zéro degré celsius. J’aurai aussi découvert de petites perles de camping bien cachées, j’y reviendrai aussi. Ce voyage, en fin de compte, aura été un heureux mélange de hauts et de bas, de plaisir et de souffrance, de compagnonnage et de solitude.
Je termine ce blogue en vous invitant à encourager la chaîne de Dean. Vous pouvez aller faire un tour, regarder quelques vidéos, écouter le bonhomme et, si ça vous plaît, je serais touché que vous «aimiez» ou, mieux encore, que vous vous abonniez.
https://www.youtube.com/@WanderingEyeOutdoorAdventures
Ça ne coûte rien et, pour lui, ça vaut une reconnaissance inestimable. Le profit ici n’est pas le but, puisque qu’un vlogueur traitant de vélos ne le fait pas pour atteindre le statut de star de YouTube. Mais le gars investit temps et efforts et, selon moi, mérite qu’on l’encourage. Merci à l’avance à celles et ceux qui s’en donneront la peine.
UN PARI AUDACIEUX : GRAND RIVER – NIAGARA TOUR
Si vous avez lu mon dernier blogue, je vous ai avoué avoir tissé des liens avec un cycliste de Windsor, Ontario. Dean, de son prénom, est un cycliste chevronné ayant déjà parcouru la totalité du Canada à vélo. Il est aussi le propriétaire d’une chaîne YouTube, Wandering Eye Outdoors, chaîne à laquelle je me suis abonné parce que le contenu me plaisait et le protagoniste m’inspirait par son courage et son humilité. Or, Dean avait lancé un appel à ses souscripteurs invitant ceux que ça pourrait intéresser à se joindre à lui pour un voyage à vélo. J’ai manifesté mon intérêt et plusieurs échanges en ligne avec lui et deux autres souscripteurs ont eu lieu. Au premier abord, la chimie semblait présente. Mais partir de Mallorytown, Ontario, pour les rejoindre à Kitchener, puis rouler ensemble pendant huit jours était quand même un pari audacieux puisque rien ne garantissait qu’au quotidien cette chimie initiale se concrétiserait. Voici ce que j’ai retenu de cette aventure.
Tout d’abord, je n’ai jamais caché ma tendance à préférer rouler seul. Je ne refuse toutefois pas de rouler à deux, voire à trois, selon le tempérament des camarades de route. En grand groupe? Non, ce n’est pas pour moi. Mais à quatre? En ce qui me concerne, le pari était audacieux. Allais-je devoir sacrifier mon rythme, mon style plus contemplatif que compétitif pour répondre aux attentes des autres? Les «négociations» entourant le choix d’un terrain de camping, d’un motel au besoin, se dérouleraient-elles en toute harmonie ou bien des tensions se développeraient-elles après plusieurs jours passés ensemble? Voilà autant de questions que j’étais en droit de me poser avant même d’avoir préparé mon vélo pour le voyage. Mais j’ai fait fi de mes craintes, j’ai installé sacs Apidura et sacoches, ai téléchargé le trajet sur mon Wahoo Roam, et me suis rendu à Cobourg à vélo, là où Julie Ibbot m’a cueilli avec sa voiture pour me conduire à Kitchener. Je ne retiens que du bon de ma rencontre avec cette cycliste de 66 ans, car sa générosité et sa gentillesse m’ont d’emblée rasséréné.
C’est là que j’ai finalement rencontré les deux autres compagnons: Dean Berard et Bob Brackpool, originaire du pays de Galle mais Canadien depuis plus de 20 ans. À partir de cette première rencontre, je puis vous dire que toutes mes craintes se sont dissipées. Il s’est tout de suite installé une entente béton. Notre voyage à quatre ne serait pas une course, les distances quotidiennes seraient adaptées à la forme de chacun, aux imprévus -et il y en a eus!-, à la météo, etc. Tous se sont entendus pour maintenir une réelle cohésion et une solidarité de groupe inébranlable. En fait, pour être honnête, j’ai été plus qu’enchanté d’avoir osé ce pari, car j’aurais perdu au change de ne pas m’être associé à eux.
Le trajet en tant que tel nous a mené de Kitchener vers de multiples endroits. C’était une idée de Bob, un trajet planifié par lui, car nous étions tous dans son coin de pays. Grand River que nous avons vue et ensuite Niagara Falls, eh oui! les fameuses chutes, des petites villes coquettes dont Dunnville, Paris et tellement d’autres, tous ces kilomètres accumulés sur les pistes cyclables et routes ontariennes ont soudé les liens et bonifié l’idée de planifier d’autres voyages à quatre dans un avenir plus proche que lointain. Dean, le maître d’œuvre, s’est révélé aussi sympathique et amical que le laissaient présager ses vidéos. Somme toute, ce fut un pari gagnant sur toute la ligne.
Vous remarquerez que je ne me lance pas dans une énumération exhaustive des lieux visités, des noms des nombreuses pistes cyclables que nous avons empruntées, des sites de camping ou des motels. Je reviendrai sur les sites de camping dans un autre blogue, car je me suis retrouvé aussi bien émerveillé que profondément déçu. En fait, si ça vous intéresse, vous pouvez visionner notre voyage sur la chaîne de Dean, https://www.youtube.com/@WanderingEyeOutdoorAdventures sous le titre, évidemment, de Grand River Niagara Falls Tour.
https://www.youtube.com/@WanderingEyeOutdoorAdventures
Ce que j’ai vécu personnellement, seul, car j’ai roulé des centaines de kilomètres en solo pour rejoindre mes complices et pour revenir à la maison aura aussi marqué ce voyage. En effet, j’ai appris à maîtriser mon ordinateur de vélo Roam de Wahoo, avec une erreur qui m’aura coûté une journée de retard. J’ai aussi appris à ne jamais me fier aux annonces en ligne des sites de camping. J’oserai dire que je me suis dépassé physiquement en roulant cent kilomètres par jour, au moins pendant quatre jours, chargé comme une mule, en affrontant un vent de face aussi violent que sournois car s’il semblait s’estomper d’en face, il revenait à la charge sur le côté, me forçant à m’arrêter par peur de me retrouver dans le fossé. J’aurai «survécu» à des nuits sous la tente à zéro degré celsius. J’aurai aussi découvert de petites perles de camping bien cachées, j’y reviendrai aussi. Ce voyage, en fin de compte, aura été un heureux mélange de hauts et de bas, de plaisir et de souffrance, de compagnonnage et de solitude.
Je termine ce blogue en vous invitant à encourager la chaîne de Dean. Vous pouvez aller faire un tour, regarder quelques vidéos, écouter le bonhomme et, si ça vous plaît, je serais touché que vous «aimiez» ou, mieux encore, que vous vous abonniez.
https://www.youtube.com/@WanderingEyeOutdoorAdventures
https://www.youtube.com/@WanderingEyeOutdoorAdventures
Ça ne coûte rien et, pour lui, ça vaut une reconnaissance inestimable. Le profit ici n’est pas le but, puisque qu’un vlogueur traitant de vélos ne le fait pas pour atteindre le statut de star de YouTube. Mais le gars investit temps et efforts et, selon moi, mérite qu’on l’encourage. Merci à l’avance à celles et ceux qui s’en donneront la peine.