Les poignets et les parties sensibles de l’arrière-train nous le font sentir. Si on peut parfois éviter les trous, les bosses, à d’autres moments, on ne les voit qu’à la dernière seconde et on écope. C’est donc pour cette raison et, je ne m’en cache pas, que dans une recherche constante de confort je me suis tourné vers Redshift.
D’emblée je me permets de sortir l’épouvantail du placard: j’écris ce texte toujours dans un quasi-brouillard, sans compter que mon premier rendez-vous chez l’ophtalmologiste a été reporté d’un mois. Je devrai donc faire preuve de patience avant d’obtenir les deux interventions pour y voir clair à nouveau. Ça s’en vient.. J’ai hâte. Très hâte.
UN CADRE EN CARBONE
Je vous ai raconté, dans mon dernier blogue, les circonstances ayant mené à ma deuxième chute à vélo en six mois. Je vous avais aussi dit que je m’en étais bien sorti, en fait, mieux que des suites de la première chute, plus violente, qui m’avait «cloué» dans mon fauteuil pendant quelque cinq semaines. Alors, pourquoi nous reviens-tu avec cette histoire? me direz-vous. C’est que, voyez-vous, en cycliste consciencieux, j’avais vérifié mon cadre, sur le coup, vite fait, et tout m’apparaissait bien beau. Chanceux le bonhomme quoi! Les vélos résistent mieux que les vieux os, semblerait-il. Eh bien non. Je me suis berné. Je croyais avoir tout vérifié, mais dans ma situation actuelle, j’ai raté l’essentiel.
C’est donc en voulant tester les nouveaux ajouts à mon vélo de gravelle, potence, guidon et selle, sur lesquelles je reviendrai plus bas, que j’ai dû enlever mon Trek Domane de la base d’entraînement. Or, en le soulevant, je me suis égratigné les doigts sur quelque chose de rugueux. Une fissure? Oh non! Pas ça! Pas une fissure dans mon cadre en carbone! Voyez par vous-même :
Ce que vous voyez se situe juste sous le jeu de direction et la fissure longe la quasi-totalité du tube oblique dans sa largeur. Déçu le vieux? Vous n’avez pas idée. Je viens de perdre ma Ferrari et je dois dorénavant me contenter de mon Hummer. Je n’ai rien contre ce dernier, bien au contraire, mais le fait de ne me retrouver qu’avec un seul vélo me contraint de rouler selon ses capacités. Bref, on ne peut pas s’attendre à des performances identiques, c’est clair. Vais-je m’acheter un autre cadre? Je ne sais pas. Ça dépendra en grande partie de la suite des événements. Je vous tiendrai au courant de toute manière.
SUSPENSION OU PAS?
Parlant de mon «Hummer», un Norco Search, il me sert bien vous savez. Je l’adore. En carbone lui aussi, il a fort bien résisté à ma première chute et m’a soutenu pendant quelques milliers de kilomètres l’année passée sans rechigner. Que ce soit en «bikepacking», en vélo tourisme ou en sortie de gravelle, chargé ou non, les chemins cahoteux nous en ont fait voir de toutes les couleurs. Les poignets et les parties sensibles de l’arrière-train nous le font sentir. Si on peut parfois éviter les trous, les bosses, à d’autres moments, on ne les voit qu’à la dernière seconde et on écope. C’est donc pour cette raison et, je ne m’en cache pas, que dans une recherche constante de confort je me suis tourné vers Redshift. Cette compagnie offre des potences munies de petites pièces en élastomère, interchangeables donc ajustables à notre poids, une tige de selle comportant un ressort ou deux, au besoin aussi, et un guidon «gravelle» plus large et muni de poignées ergonomiques si tel est notre désir. Or, la compagnie nous offre également le choix d’un simple guidon ou d’une autre version comportant une sorte de cerceau sur lequel on peut attacher ce qu’on veut ou bien même y poser les mains, ajoutant ainsi une autre position pour soulager les muscles lors de longues randonnées. Je me suis laissé tenter pour mon plus grand plaisir.
Certains pourraient croire que les Specialized Roubaix de ce monde ou, tiens, les Trek Domane offrent déjà des pièces en élastomère intégrés au vélo mais, en fait, je vous dirais que ça ne se compare pas. Je vous parle en connaissance de cause puisque j’ai roulé avec la potence de Redshift l’été passé et que j’ai été propriétaire d’un Roubaix pendant plusieurs années. Et d’un Domane. On sent la différence dès les premiers coups de pédales, autant en ce qui a trait à la potence qu’à la tige de selle. Mais s’agit-il d’une suspension à proprement parler? Comme celle d’un vélo de montagne? Non. Pas du tout. On ne parle pas ici du même débattement se mesurant en centaine de millimètres. Voyez-y plutôt un moyen d’absorber les chocs ou d’amoindrir les effets détestables de «laveuse» propres aux chemins en besoin d’entretien. Bon. C’est mon opinion. Mais chose certaine, ces ajouts m’ont fourni un confort accru et, le guidon de 50 cm, lui, plus d’espace pour y placer mon sac Apidura et un meilleur contrôle sur la gravelle.
Ça me réjouit, comme tout ce qui touche au vélo d’ailleurs.
D’emblée je me permets de sortir l’épouvantail du placard: j’écris ce texte toujours dans un quasi-brouillard, sans compter que mon premier rendez-vous chez l’ophtalmologiste a été reporté d’un mois. Je devrai donc faire preuve de patience avant d’obtenir les deux interventions pour y voir clair à nouveau. Ça s’en vient.. J’ai hâte. Très hâte.
UN CADRE EN CARBONE
Je vous ai raconté, dans mon dernier blogue, les circonstances ayant mené à ma deuxième chute à vélo en six mois. Je vous avais aussi dit que je m’en étais bien sorti, en fait, mieux que des suites de la première chute, plus violente, qui m’avait «cloué» dans mon fauteuil pendant quelque cinq semaines. Alors, pourquoi nous reviens-tu avec cette histoire? me direz-vous. C’est que, voyez-vous, en cycliste consciencieux, j’avais vérifié mon cadre, sur le coup, vite fait, et tout m’apparaissait bien beau. Chanceux le bonhomme quoi! Les vélos résistent mieux que les vieux os, semblerait-il. Eh bien non. Je me suis berné. Je croyais avoir tout vérifié, mais dans ma situation actuelle, j’ai raté l’essentiel.
C’est donc en voulant tester les nouveaux ajouts à mon vélo de gravelle, potence, guidon et selle, sur lesquelles je reviendrai plus bas, que j’ai dû enlever mon Trek Domane de la base d’entraînement. Or, en le soulevant, je me suis égratigné les doigts sur quelque chose de rugueux. Une fissure? Oh non! Pas ça! Pas une fissure dans mon cadre en carbone! Voyez par vous-même :
Ce que vous voyez se situe juste sous le jeu de direction et la fissure longe la quasi-totalité du tube oblique dans sa largeur. Déçu le vieux? Vous n’avez pas idée. Je viens de perdre ma Ferrari et je dois dorénavant me contenter de mon Hummer. Je n’ai rien contre ce dernier, bien au contraire, mais le fait de ne me retrouver qu’avec un seul vélo me contraint de rouler selon ses capacités. Bref, on ne peut pas s’attendre à des performances identiques, c’est clair. Vais-je m’acheter un autre cadre? Je ne sais pas. Ça dépendra en grande partie de la suite des événements. Je vous tiendrai au courant de toute manière.
SUSPENSION OU PAS?
Parlant de mon «Hummer», un Norco Search, il me sert bien vous savez. Je l’adore. En carbone lui aussi, il a fort bien résisté à ma première chute et m’a soutenu pendant quelques milliers de kilomètres l’année passée sans rechigner. Que ce soit en «bikepacking», en vélo tourisme ou en sortie de gravelle, chargé ou non, les chemins cahoteux nous en ont fait voir de toutes les couleurs. Les poignets et les parties sensibles de l’arrière-train nous le font sentir. Si on peut parfois éviter les trous, les bosses, à d’autres moments, on ne les voit qu’à la dernière seconde et on écope. C’est donc pour cette raison et, je ne m’en cache pas, que dans une recherche constante de confort je me suis tourné vers Redshift. Cette compagnie offre des potences munies de petites pièces en élastomère, interchangeables donc ajustables à notre poids, une tige de selle comportant un ressort ou deux, au besoin aussi, et un guidon «gravelle» plus large et muni de poignées ergonomiques si tel est notre désir. Or, la compagnie nous offre également le choix d’un simple guidon ou d’une autre version comportant une sorte de cerceau sur lequel on peut attacher ce qu’on veut ou bien même y poser les mains, ajoutant ainsi une autre position pour soulager les muscles lors de longues randonnées. Je me suis laissé tenter pour mon plus grand plaisir.
Certains pourraient croire que les Specialized Roubaix de ce monde ou, tiens, les Trek Domane offrent déjà des pièces en élastomère intégrés au vélo mais, en fait, je vous dirais que ça ne se compare pas. Je vous parle en connaissance de cause puisque j’ai roulé avec la potence de Redshift l’été passé et que j’ai été propriétaire d’un Roubaix pendant plusieurs années. Et d’un Domane. On sent la différence dès les premiers coups de pédales, autant en ce qui a trait à la potence qu’à la tige de selle. Mais s’agit-il d’une suspension à proprement parler? Comme celle d’un vélo de montagne? Non. Pas du tout. On ne parle pas ici du même débattement se mesurant en centaine de millimètres. Voyez-y plutôt un moyen d’absorber les chocs ou d’amoindrir les effets détestables de «laveuse» propres aux chemins en besoin d’entretien. Bon. C’est mon opinion. Mais chose certaine, ces ajouts m’ont fourni un confort accru et, le guidon de 50 cm, lui, plus d’espace pour y placer mon sac Apidura et un meilleur contrôle sur la gravelle.
Ça me réjouit, comme tout ce qui touche au vélo d’ailleurs.